AMAZONIA

Cette série est un travail sur le don de renaissance de la nature, ce cycle éternel ou ce qui est mort vient nourrir le vivant.

 

L’artiste souhaite à travers ses images retranscrire l’aspect sculptural et figuratif de cette nature.

 

Ce que l’on voit apparaître lorsque l’on est au cœur de l’expérience, complètement immergé.

 

Une feuille devient un visage, un visage devient une voix, une voix devient la vérité́, et vice versa.

 

Ce sont ces aspects qui passent souvent inaperçus et la beauté́ du hasard qui n’en est pas, que l’artiste souhaite mettre en valeur.

 

Observer ce qui apparait aux regards de nos croyances humaines ainsi que l’emprunte mystique des hommes sur la forêt et de la forêt sur les hommes.

 

Après 30 jours d’exploration intenses sur 2000 km jusqu’à la réserve indienne des Satere Mawe, l’artiste exprime après ce voyage aux origines du monde ce sentiment de pouvoir désormais « mourir tranquille » et de ne plus savoir dans quel langage s’exprimer.

 

« Cette série d’images est comme un dialogue entre la forêt et mon esprit, elle me communique des symboles, des visages, des scènes et en moi, des histoires naissent, et certaines enfouies dans ma mémoire, parfois renaissent. »

 

C’est également un hommage à la plus grande jungle du monde, son titre originel Amazonia – le temps perdu, parle de lui-même.

 

AMAZONIA

2019

Photographie – aquarelle – cire – pigment

Cadre Sculpté et teinté – chêne

200 x 135 cm

97 x 65 cm

 

 

Notes

 

Pigments 

 

L’Urucum est le pigment utilisé principalement sur ces images.

Ce pigment extrait de la graine de fleurs des arbres Roucou est utilisé par les peuples indiens d’Amazonie pour se teindre la peau afin d’être protégés des mauvais esprits et être invisibles aux yeux des animaux pendant la chasse.

 

Encadrements

 

Chaque cadre est unique, inspiré des marques de machettes laissées volontairement sur les troncs des arbres par les peuples de la forêt, les gardiens, les chasseurs,… afin de communiquer entre eux dans un monde ou les réseaux de communications modernes sont inexistants.